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Musical
0001 - Royal Vagabond (The) (1919)
Musique: Anselm Goetzl
Paroles: William Carey Duncan
Livret: Stephen Ivor-Szinney • William Carey Duncan
Production originale: George M. Cohan • Sam H. Harris
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  

Le livret original et les paroles avaient été écrits par Stephen Ivor-Szinney et William Cary Duncan, avec une musique de Anselm Goetzl. Quand il a été proposé à Cohan par Isadore Witmark, l'œuvre avait pour titre "Cherry Blossom". Le titre du script sur lequel Cohan a travaillé (actuellement au Museum of the City of New York) était "The King's double". "The King's double" était le genre d’opérette européenne qui était totalement démodée, même en 1919. Après que Cohan l’ait retravaillé, il l’a considéré comme un "Cohanized Opera Comique." Sur les douze chansons du spectacle, Cohan en a écrite quatre et a écrit les paroles d'une autre. Cohan a complètement réécrit l'œuvre et a changé totalement l’intention originale de la pièce pour la rendre auto-parodique.

Genèse: Après que "The Royal Vagabond" soit entré en répétitions depuis quelques jours, William Cary Duncan a encore rappelé Cohan car il était totalement perdu. Cohan est venu pour retravailler. Il avait le script depuis quelques semaines et avait déjà pris ses propres notes pour révision, mais la troupe ne le savait pas. Il a demandé de voir le premier acte, puis a envoyé la troupe se reposer une heure. Sans le dire, Cohan aussi se détendait. Puis la troupe est revenue. Et là il a fait croire qu'il venait de trouver toutes les solutions pour le premier acte. Aves ses porposisitions et nouvelles chansons, il a émerveillé la troupe. Il a fait la même chose pour chacun des deux autres actes. La troupe en a conclu qu'ils étaient face au plus grand génie depuis Shakespeare. Il n’était pas inhabituel pour George M. Cohan de jouer un rôle dans l’un de ses spectacles, mais les circonstances dans lesquelles il a pris le contrôle du Royal Vagabond étaient étranges pour lui. L'"Equity Strike" - la grève des acteurs professionnels en 1919 ayant pour but que les producteurs reconnaissent leur nouveau syndicat, le "Actor's Equity" - interrompit tous les spectacles à Broadway en août 1919, Cohan a été le seul manager qui pouvait continuer a tenir son théâtre ouvert et "obliger" les autres artistes à jouer de par sa seule présence personnelle. Broadway était pratiquement totalement à l'arrêt, sauf au Cohan and Harris Theatre, où Cohan alla jusqu'à rassembler une partie de son personnel les poussanr à jouer les rôles de certains artistes principaux partis en grève. Ils ont pu continuer à jouer quleques jours jusqu’à ce que les musiciens et les techniciens partent tous en grève. Cohan ne reconnaitra jamais l'"Equity Strike" ce qui le rendra profondément impopulaire dans le secteur. Harris n'apprécia pas dut tout l'attitude de Cohan durant cette crise et ce fut virtuellement la fin de leur collaboration.

Résumé: Stephen, prince héritier de Bargravia, fuit sa mère dominatrice et tombe amoureux de la fille d’un aubergiste. Il est tellement amoureux d’elle qu’il devient le chef d’un groupe de rebelles qui se réunissent à la taverne, juste pour être près d’elle. Il est accompagné de son précepteur, le professeur "Hoppy" Hopkins. La reine cherche à écraser la rébellion et envoie le colonel Petroff chasser les rebelles. Aux dépens de sa mère, Stephen remporte la révolution et épouse Anitza.

Création: 17/2/1919 - Sam H. Harris Theatre (Brodway) - 348 représ.



Musical
0002 - Mary Jane McKane (1923)
Musique: Herbert Stothart • Vincent Youmans
Paroles: Oscar Hammerstein II • William Carey Duncan
Livret: Oscar Hammerstein II • William Carey Duncan
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Mary Jane McKane est un musical en trois actes dont le livret et les paroles sont de William Cary Duncan et Oscar Hammerstein, et la musique de Herbert Stothart et Vincent Youmans. Le spectacle a été produit par Arthur Hammerstein à l’Imperial Theatre et a été créé le 25 décembre 1923.

Genèse:

Résumé: L’intrigue se déroule à New York et concerne une jolie fille de la campagne nommée Mary Jane qui postule pour un emploi dans les bureaux des Dunn. Bien qu’elle soit une bonne sténographe, ils sont inquiets de l’embaucher parce qu’elle est trop jolie pour Andrew Dunn Jr.. Elle obtient le poste en lissant ses cheveux coupés au carré et en mettant des lunettes. Plus tard, après que M. Dunn Sr. ait congédié Jr., Mary Jane commence une relation avec Jr. et se fiance dans le dernier acte.

Création: 25/12/1923 - Imperial Theatre (Broadway) - 151 représ.



Musical
0003 - Great Day (1929)
Musique: Vincent Youmans
Paroles: Edward Eliscu • William Rose
Livret: John Wells • William Carey Duncan
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Génèse  

Genèse: Youmans avait eu son dernier succès en 1927 avec «Hit the Deck!» () en 1927, et malgré la qualité de ses partitions ultérieures, leurs productions s’écrasèrent toutes au box-office: avant «Great Day», il y avait eu «Rainbow» () (29 représentations) puis «Smiles» () (1930; 63 représentations) et «Through the Years» () (1932; vingt représentations). Il a écrit quelques chansons pour «Take a Chance», qui a été un succès modéré et son dernier spectacle de Broadway. A partir de là, il a composé les chansons pour le film de 1933 «Flying Down to Rio», qui a été la première apparition à l’écran de Fred Astaire et Ginger Rogers et inclus des chansons mémorables comme «The Carioca», la ballade de tango «Orchids in the Moonlight», «Music Makes Me». L’ambitieux «Great Day» de Vincent Youmans a traversé l’enfer pendant ses Try-out, sans précédent pour l’époque, et pendant la majeure partie des cinq mois qu’il a fallu au spectacle pour atteindre Broadway, la route a été parsemée d’abandons de scénarios, de chansons, d’interprètes, d’auteurs et de metteurs en scène. Robert Benchley dans le New Yorker a rapporté que des boutades sont nées à Broadway parlant du musical comme le «Great Day-after-Tomorrow» ou le «Great Delay». Quand la production a finalement ouvert, il a été accueilli avec dédain par la plupart des critiques. Mais Youmans n’a pas abandonné, et pendant les quatre semaines et demie du spectacle à Broadway, il a continué à bricoler. Mais tout le sang, la sueur et les larmes n’ont pas pu sauver ce flop de 300.000$. En plus de ces terribles try-out, pour rester objectif, on peut dire que le musical a aussi été victime à la fois du tristement célèbre crash de Wall Street – deux semaines après l’ouverture du show – et de la comparaison avec «Show Boat» ().

Résumé: Le fil rouge de «Great Day!» semble suivre le sort d’Emmy Lou Randolph (Mayo Methot, qui deviendra plus tard Mme Humphrey Bogart) quand elle perd sa plantation familiale près de la Nouvelle-Orléans et est forcée de la vendre à Carlos Zarega (John Haynes), peu digne de confiance. Il en fait un casino où elle travaille pour survivre. L’ingénieur Jim Brent (Allan Prior) tombe amoureux d’Emmy Lou et il l’aime autant qu’il méprise Zarega. Finalement les deux hommes se battent et Zarega rencontre son destin quand il tombe dans les eaux en crue d’un Mississippi enragé. L’essence de l’intrigue était prometteuse avec un récit convaincant, mais des disgressions superflues semblent avoir ralenti l’action. Beaucoup de temps a été consacré aux histoires amoureuses secondaires du frère d’Emmy Lou, Phil (Billy Taylor) et de sa fille Susie (Ethel Norris). Il y avait aussi des séquences musicales des Jubilee Singers et la soirée a été parsemée de numéro extérieurs dont des numéros comiques du duo Flournoy E. Miller et Aubrey L. Lyles. En conséquence, les critiques n’ont pas été gentils, même si la plupart ont souligné que la partition comprenait quelques joyaux, en particulier deux des plus belles réalisations de Youmans, le blues «More Than You Know» et l’élégiaque «Without a Song». Outre ces deux classiques, il y avait aussi la chanson-titre pleine de joie, la ballade «Happy Because I’m in Love».

Création: 17/10/1929 - International Theatre (Broadway) - 36 représ.